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Le 24 mai : Même si cette étape n’a pas la même renommée que la 2ème étape samedi et son arrivée au sommet du Passo dello Stelvio, elle devrait s’avérer l’une des plus importantes pour décider du classement général.

Partant de Trevise, qui a souvent accueilli le Giro, nous nous dirigerons au Nord pour une nouvelle visite des Dolomites. Le dénivelé de cette étape est comparable à celui de la précédente étape des Dolomites, la 17ème, mais les montées sur cette étape sont encore plus raides.

Non contente de comporter cinq montées répertoriées en 2ème catégorie au moins, le maximum de toutes les étapes cette année, l’une des montées, le Passo Manghen au kilomètre 123, est comparable en distance et pente au Passo dello Stelvio. Le Passo Maghen est un peu plus court, mais un peu plus raide.

Après le Passo Manghen, la course se dirige vers l’Alpe di Pampeago, une montée vers une station de ski qui sera utilisée pour la quatrième fois depuis 1999 comme montée finale. Mais contrairement aux précédentes éditions, l’Alpe di Pampeago sera escaladée deux fois dans le circuit d’arrivée.

La montée de l’Alpe di Pampeago (10,5 km à 9,7%) est un peu plus difficile que celle du Passo Giau qui avait fait éclater la course lors de la 17ème étape – elle est légèrement plus longue et plus raide. Mais les montées sont très différentes car la route vers l’Alpe di Pampeago est large et presque dénuée de lacets. En 1999, Marco Pantani avait montré combien de temps vous pouvez prendre à vos rivaux sur une telle route () . Simplement dans les 4,5 derniers kilomètres, Pantani avait fait son chemin en puissance (entre les gouttes) et pris plus d’une minute à un groupe comprenant les meilleurs grimpeurs de la course à l’époque, dont Gilberto Simoni, Ivan Gotti et Roberto Herras. L’actuel commentateur moto de la RAI, Paolo Savoldelli, pourrait nous rappeler comment il a perdu 2,5 minutes dans ces seuls 4,5 derniers kilomètres sur Pantani. Tout à fait étonnant.

En 2004, Gilberto Simoni s’était échappé dans l’Alpe di Pampeago et gagné de 35 secondes, et plus récemment, en 2008, Emanuele Sella avait gagné au terme d’une longue échappée solitaire avant d’être contrôlé positif à l’EPO.

Ainsi, comme vous pouvez le constater, l’Alpe di Pampeago a un passé riche et mouvementé. Cette année, le leader de la course, Joaquim Rodriguez et Ivan Basso devront lâcher  Ryder Hesjedal sur cette montée et ils auront la chance d’avoir deux opportunités puisque, comme indiqué, la 19ème étape montera deux fois l’Alpe di Pamapeago. (Vous pouvez voir le détail et explorer chacune des 5 ascensions répertoriées de l’étape avec les tableaux ci-dessous)

Comme le patron de l’équipe Liquigas, Roberto Amadio, l’a indiqué à Velonews, à moins que Hesjedal ne craque sur la 19ème ou 20ème étape, le Giro sera fini. Amadio a indiqué que le contre la montre plat de Milan donne clairement un avantage à Hesjedal sur les (purs) grimpeurs : “S’il conserve sa place, il peut gagner le Giro, “ a dit Amadio à Velonews. “Il peut prendre trois minutes à ‘Purito’ dans le contre la montre et une minute et demi à Ivan. Nous devons espérer qu’il a un jour sans. ”

Parmi les coureurs actuels, Domenico Pozzovivo (Colnago), 7ème du général à 3’19’’, fait partie de ceux qui, sur leur forme du moment, sont capables de briller sur cette étape. Il devra finir de façon impressionnante cette étape ainsi que la 20ème s’il veut finir sur le podium. Pozzovivo connaîtra bien l’arrivée ayant remporté à l’Alpe di Pampeago la dernière étape du Tour du Trentin 2010. — Steve  (traduction Arnaud Hirtz)

A ce propos, la vainqueur de la 6ème étape cette année, Miguel Rubiano, connait aussi très bien l’arrivée. Ici, il parvient tout juste à passer la ligne lors du Tour du Trentin en 2009 :